Une flamme pour se souvenir des 800 000 victimes du génocide rwandais. Il y a trente ans, les premiers Tutsis étaient massacrés, un nettoyage ethnique qui allait gagner tout le pays et conduire à un génocide sous les yeux du monde entier, resté silencieux. “C’est la communauté internationale qui nous a tous laissés tomber, que ce soit par mépris ou par lâcheté”, a déclaré Paul Kagame, le président du Rwanda, dimanche 7 avril. 

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Plusieurs anciens chefs d’État présents

Parmi les dignitaires présents lors de ces commémorations, l’ancien président américain Bill Clinton, en poste à la Maison-Blanche au moment des massacres, et Nicolas Sarkozy, premier président français à se rendre au Rwanda plusieurs années après le génocide. C’était une présence importante pour les survivants. Lors de sa visite à Kigali, la capitale, en 2021, Emmanuel Macron avait reconnu les responsabilités de la France dans l’abandon de milliers de victimes. Il a tenu à réitérer ses propos dans un message vidéo.