Une centaine de personnes sont descendues dans les rues d’Islamabad (Pakistan) scander des slogans anti-Iran, jeudi 18 janvier. Une réponse aux frappes iraniennes sur le sol pakistanais de mardi, mais aussi un soutien aux frappes pakistanaises sur l’Iran. L’armée pakistanaise renforce sa présence à Quetta, capitale de la province du Baloutchistan, dont sont originaires les séparatistes visés par les tirs en territoire iranien. “Si le Pakistan continue à fermer les yeux sur sa propre politique de sécurité, il est possible qu’un pays de l’Ouest ou de l’Est décide de nous attaquer et nous n’y serions pas préparés”, juge Muhammad Younas Baloch, homme politique local.
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Un conflit de plusieurs décennies autour de la frontière
L’Iran et le Pakistan sont confrontés depuis des décennies à des tensions à leur frontière commune, qui s’étend sur 1 000 km. Mais c’est la première fois que les deux voisins entrent en conflit ouvert. L’Union européenne espère encore éteindre l’incendie. La Chine, qui entretient des liens privilégiés avec les deux belligérants, s’est dite prête à jouer un rôle pour apaiser le conflit.