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Jason Statham face à 3 méga requins : c’est dans le film d’action En eaux très troubles à voir au cinéma

Suite du film à succès de 2018, "En eaux très troubles" est à découvrir en salles dès ce mercredi. Jason Statham devra y affronter non pas un mais 3 mégalodons !

Cinq ans après En eaux troubles de Jon Turtletaub, Jason Statham est de retour avec En eaux très troubles.

Si le premier opus était, avec 150 millions de dollars de budget, le film de requin le plus cher de l’Histoire, il est aussi le plus rentable puisqu’il a rapporté 530 millions de $ au box-office international. Il semblait donc logique que Warner Bros produise une suite.

Réalisé cette fois-ci par Ben Wheatley (High-Rise, Free Fire), le long métrage écrit par Dean Georgaris, Jon Hoeber et Erich Hoeber s’inspire du roman de Steve Alten, “Meg – La Fosse“, comme le volet précédent.

En eaux très troubles

Sortie :

2 août 2023

|
1h 56min

De
Ben Wheatley

Avec
Jason Statham,
Jing Wu,
Cliff Curtis

Spectateurs
3,3

Séances (733)

Dans cette suite, Jason Statham reprend son rôle du sauveteur Jonas et partage l’affiche avec la star chinoise Wu Jing (Jiuming Zhang), Cliff Curtis (James), la jeune Sophia Cai (Meiying), Melissanthi Mahut et Page Kennedy (DJ). L’équipe doit ici affronter non pas un mais 3 mégalodons, une pieuvre géante et d’autres créatures échappées du jurassique !

Le film suit le périple d’une équipe de chercheurs, menée par Jonas (surnommé le James Bond écolo par ses partenaires) et Jiuming, partie explorer les profondeurs de l’océan. La mission tourne à la catastrophe lorsqu’une opération d’extraction minière illégale met en péril leur vie.

Confrontés à d’immenses mégalodons et à des bandits sans pitié, ils vont devoir échapper aux terribles prédateurs en gardant toujours un temps d’avance sur eux.

Fidèle au premier volet – disponible sur les plateformes de streaming si vous souhaitez le rattraper – le long métrage est bourré d’action et de scènes plus folles les unes que les autres.

Après avoir vaincu un grand nombre de méchants humains, l’action-man Jason Statham se bat ici contre des monstres aquatiques, ce qui donne lieu à des scènes assez cocasses et drôles.

Jason Statham : nageur, cascadeur et castagneur  

Ancien nageur olympique, l’acteur britannique trouve ici un rôle qui lui permet de mettre en pratique les compétences acquises dans sa jeunesse. Lors d’une scène, Jason Statham doit en effet rester en apnée afin de rejoindre un SAS.

Une scène que le comédien de 56 ans n’a pas eu trop de difficultés à tourner puisqu’avant d’être acteur, il a fait partie durant 12 ans de l’équipe olympique britannique de natation. Il a d’ailleurs obtenu des classements notables dans plusieurs grandes compétitions internationales.

Nageur, sauveteur, castagneur et cascadeur… Autant de compétences mises à l’épreuve dans En eaux très troubles. Car, à l’instar de Tom Cruise et Jackie Chan, Jason Statham réalise lui-même la majorité de ses cascades. 

Dans ce film, il pilote lui-même le jet-ski lors de la scène d’affrontement avec les mégalodons. Le réalisateur Ben Wheatley explique dans le dossier de presse :

Comme il est très difficile de trouver une doublure dont le visage ressemble à celui de l’acteur – et qu’il faut vraiment avoir la tête à l’envers pour donner l’impression qu’on a la tête à l’envers ! – on a installé Jason sur une sorte de chignole géante dont on déclenchait le dispositif pour le faire tourner sur lui-même et on lui balançait de l’eau en plein visage.

Il voulait qu’on utilise le cardan le moins possible et la plupart des plans ont été tournés avec lui – bien évidemment, pas ceux où il surfe sur une vague gigantesque, mais c’est bien lui quand il conduit le jet-ski à très vive allure ! On avait tous les yeux rivés au combo, en tremblant, et en espérant qu’il revienne en pleine forme”.

Malgré l’accident qui a bien failli lui coûter la vie sur le tournage d’Expendables 3, Jason Statham n’a donc pas hésité à réitérer l’expérience. Ce dernier a été encadré par le chef-cascadeur Marc Mailley, déjà à l’œuvre sur la série Andor, Justice League de Zack Snyder et Mourir peut attendre.

La productrice Belle Avery déclare : “Marc a fait un boulot remarquable. Il a mis au point des acrobaties sidérantes pour Jason Statham et Wu Jing. Les spectateurs vont assister à des figures qu’ils n’ont jamais vues auparavant. Quand on voit Jason sur un jet ski ou Wu Jing en train de piloter un hélicoptère, c’est à la fois grandiose et exaltant“.

Des combats spectaculaires face à des mercenaires aguerris et à des prédateurs ayant vécu il y a 65 millions d’années.

Créer les prédateurs

Pour les mégalodons, l’équipe a repris le travail titanesque déjà réalisé sur le premier film. Les concepteurs des effets visuels ont mis plus d’un an pour façonner le méga prédateur.

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Lors de la promotion de En eaux troubles, Adrian de Wet, le superviseur effets visuels, expliquait ainsi :

“Il y a toute une formule pour obtenir la taille de la créature à partir des dents, mais il y a beaucoup de théories différentes sur l’aspect réel de ces requins. On a commencé par s’intéresser aux différentes hypothèses des scientifiques, archéologues et paléontologues, et on s’en est servi comme point de départ.

On s’est bien amusés à concevoir l’aspect du Még, mais on a fait beaucoup, beaucoup d’essais avant d’approcher du résultat final. On voulait que le requin soit énorme, imposant, terrifiant, mais également majestueux et gracieux dans l’eau. Et surtout, il fallait garder à l’esprit que le mégalodon n’est pas une version géante du requin blanc.”

Pour le deuxième volet, l’équipe a créé un nouveau mégalodon à la peau grise, couverte de cicatrices. Un animal encore plus imposant que celui du premier film. “Ce monstre a de nombreux combats à son actif et ça se voit” indique le réalisateur Ben Wheatley.

Outre les mégalodons et la méga-pieuvre, l’équipe doit affronter des créatures ayant peuplé la Terre il y a des dizaines de millions d’années et surgissant de sous la thermocline.

En s’inspirant d’un dinosaure du nom de Koreanosaurus, un herbivore qui se déplaçait à quatre pattes et avait un bec, l’équipe a créé les Vivaneaux, des carnivores courts sur pattes, aux crocs acérés et à l’appétit insatiable.

C’est une créature idéale” précise Ben Wheatley. “Ils ne sont ni trop gros, ni trop petits, car sinon le spectateur pourrait les trouver mignon et les plaindre.” Des prédateurs que vous pouvez d’ailleurs apercevoir dans la bande-annonce ci-dessus, qui est la scène d’ouverture du long métrage.

Avec cette suite, le réalisateur souhaitait faire plus spectaculaire que le précédent volet de Jon Turtletaub. Il affirme ainsi :

Je souhaitais faire une suite à En eaux troubles en visant plus haut avec des créatures plus terrifiantes, des scènes d’action plus spectaculaires, des monstres plus gigantesques, des décors plus impressionnants et des engins plus imposants. En gros, il fallait mettre le turbo à tous les niveaux !”

Et ce dernier est même parvenu à rendre hommage au légendaire concepteur d’effets visuels Ray Harryhausen avec l’utilisation de la méga-pieuvre. Il souligne : “Je dois dire, en tant que fan de Ray Harryhausen, que j’adore les tentacules géantes“.

En eaux très troubles est à découvrir dès aujourd’hui au cinéma.

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