À peine arrivés à Rhodes (Grèce), première urgence. Au loin déjà, des nuages de fumée. Les bénévoles français, d’anciens pompiers professionnels et volontaires, doivent intervenir. Sur les hauteurs, une ligne de feu dévore une partie de la montagne. Il ne faut pas qu’elle s’approche du village de Vati. Leur association a donné un ancien camion d’intervention français. Ils vont pouvoir l’utiliser avec des volontaires grecs, au plus près du feu.  

Un incendie difficile à traiter

Dans les airs, des avions légers, lanceurs d’eau, se succèdent. Mais il faut traiter aussi l’incendie au sol. Malgré les moyens déployés, l’incendie sur cette partie de la colline est difficile à traiter. Les bénévoles grecs et français font ce qu’ils peuvent avec leurs moyens. Au bout de quelques minutes, les premières réserves d’eau finissent par être épuisées. Les bénévoles n’ont pas le choix, ils doivent s’arrêter. Des habitants de Vati leur livreront de nouvelles réserves une heure plus tard. Une heure où la végétation continuera de se consumer, comme tous les soirs à Rhodes, depuis dix jours.

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